11 y a aujourd'hui, dans les populations, beaucoup do préjugés, heaucoup do preventions, soit en ce qui touche les traditions morales, soit en malière politique. Depuis deux siècles surtout, ee travail de decomposition sociale a commencé en Europe; nous traversons la période la plus grave de cette longue crisenous touchons peut-être au denouement, auquel il n'est pos sible d'arriver qu'en détruisant d'abord la force des idéés subversives, dont le courant cntraine tout aujourd'hui. 11 faut que chaque jour apporte sa leqon, et que les gouvernemens et les peuplcs, éclairés par l'éloqucnce des faitsrenoncent a des systèrnes qui ont tout perdu, condamnent les errcurs qui les passionnent, et se rattachent aux grands principes, dont partout on s'cst plus ou moins écarté. Cette dévastation des esprits a laquelle nous assistons, cette négation de toute loi traditionnelle, eet enthousiasme puéril pour tant de tliéories impra- ticables et tant d'illusions dangereuses, cette prédilection exclusive pour des formes de gouvernement qui ne sauraient subsister qu'a certaines conditions et qu'autant qu'elles sont conformes aux traditions d'un pays, a son carac- tèrc propre et a sa situation territoriale, enfin, cette baine des vieilles croyan- ccs, dont nous voyons le monde tounnenté, voila les causes essentielies du mal. Or Ie remède ce mal ne peut venir que par la proclamation écla tante des vrais principes, par l'adhésion des esprits a ce que l'expéricnce a consacré, et par l'abandon des erreurs qui n'ont été que trop souvent placées sous la tutelle du pouvoir lui-même. Si les gouvernemens et les peuples souffrent aujourd'huic'est que les uns et les autres ont commis de grandes fautes. Nous venons ouvrir une tribune a quiconque voudra s'engager avec nous dans l'armée intellectuelle que la cause de l'ordre et de la vérité léve en ce moment. La révolution en Europe a commencé par des doctrines erronées qui ont enfanté des institutions factices et qui tendent a fausser ou a affaiblir celles qui ont été éprouvées par l'expériencela révolution ne peut finir que par l'ascendant des saines doctrines qui produiront des institutions, des lois des formes de gouvernement naturelles, vraies et praticables. Cherchcr l'ordre par une autre voie, ce ne serait pas rcvenir au bien ce serait jeter du mal sur le mal. L'indépcndance sera l'ame de l'oeuvre que nous entreprcnons, non cette indépendance anarchique qui attaque et mine les pouvoirscalomnie les in tentions et dénature les faits, mais cette liberté consciencieuse de l'écrivain qui juge, d'après des régies immuables, et qui ne sacrifie jamais, ni au préjugé, ni a la crainte. Autant que cela est permis aux ardenrs d'une lutte contemporaine, nous voulons anticiper sur l'irnpartialité de l'avenir. Le courage n'exclut pas la moderation. Les gouvernemens, leurs institutions, lcurs acles, leurs hommes publics scront appréciés par nous saris aucune pré- vention hostile. Ne voulant que le triomphe de la vérité, nous rougirions de défendre, un seul moment, cette cause sainte avec des armes indignes d'elle. Le Speclateur de Londres paraitra tous les Samedis: buit pages, for mat moyen. Cette forme de publicité nous a paru sullisante pour une feuille, dans laquelle on s'attacbera surtout a présenter les faits dans leur ensemble, et dans les rapports qu'ils ont avec les principes. Chaque numéro contiendra des considerations générales sur les grands pro- blèmes de la science sociale et politique. On y apprécieraau point de vue de la théorie et des vraies doctrines, les événemens, les actes des pouvoirs publics et le caractère des institutions. Un résumé consciencieux présentera tous les faits importans de la semaine. Ce sera une chronique animée de toutes les nouvelles que chaque jour fait éclore, dans un temps oil la vie politique des Etats est si rapide et si remplie. Une troisième partie sera consacrée h des travaux de finances, de legis lation, d'économie publique et d'intérêts malériels. Chaque numéro contiendra en outre: Une Correspondence Politique des différents pays de l'Europcpuisée aux meilleures sources; Un Bulletin de la Presseou cxtrait de ce que les journaux d'Alle- magnc, d'Angletterrc et de France ofïriront de plus important, soit dans les faits, soit dans les jugemens que ces Journaux portent, et dans les appré- ciations qu'ils soumettent a J'opinion publique Un Feuilleton consacré a l'analyse des publications politiques et littéraires, aux nouvelles des salons politiques et du monde élégant et h l'examen des compositions théatrales qui sont comme un miroir oü se reproduisent si fidè' lement l'état des esprits et le mouvement des sociétés; Enfin, un Journal de Tousqui aura pour titre: BoIte dff journal. Des écrivains distingués, des hommes graves, habitués au maniement des affaires, nous ont promis leur concours actif, et nous l'ortifieront de leurs sympathies. Avec de tels élémcns de succès nous croyons pouvoir compter sur la faveur publiquerien de ce qui dépcnd de nous ne sera négligé pour l'obtenir, Le Premier Numéro du Spectateur de Londres paraitra le premier Samedi de Juïllet. On s'abonne, a Leide chez E. J. BRILL, Successeur de la maison S J. Luchtmans. Prix de Vabonnement Trois mois 12 s. Six mois 1 4 s. Un an 2 8 s. Prix d'un Numéro 1 Tous les abonncments partent du premier de chaque rriois. G. van El.DIK TlilEME te Arnhemgeeft uit: GODSDIENSTIGE TRAKTAATJES voor Jongelieden van heider kunne uit den Beschaafden Standonder medewerking der Wel Eeriv. Heeren: J. II. Carpentier Alting, te PurmerlandA. Biben, te EdamL. J. VV. ten Bobbel, te NoordschamvoudeG. G. van den Broeck, te Leiderdorp J. II. Dumans, te Zierikzee C. II. van Herwerden, te GroningenH. van Hcyningen, te MeppelF. J. J. A. Junius, te TielJ. F. C. Kronenberg, te Arnhem; E. J. Diest Lorgion, te GroningenA. C. de Meijier, te Arnhem; T. W. Menzelte Renesse; R. C. II. Römer, te Deyl en Enspijk; C. P. L. Rutgers, te Groningen; W. II. Havekorn van Rijsewijk, te Tiel; H. W. J. Sannes, te Arnhem; L. Schubking, te Groningen; J. Steenmeijer, te Arn hem; A. C. van Eldib Thieme, te Groningen; H. J. Veldwijk, te Arnhem. Eiken Zaturdag verschijnt een N°. h 5 Cents. Men teebent in voor den gehcelen Jaargang. De Jaargang begint 1°. Julij tot uit0. Junij. of 1°. Ja- nuarij tot uit0. December. De Negende Jaargang is 1°. Julij begonnen. nnrcwmr A YIA1\T personnelle, (traduction en Francais) avec 1 HL O li A1 IU1\ 25 gravures coloriées. Prix: 5 fr. sous enveloppe. 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IIope 1708en 1816 5 p Dito dito 1828 en 1829 5 Cert. bij dito 1831 en 1833. 5 Dito bij Hope4 Dito bij Stieglitz C°. 4 Certificaten te Hamburg 5 Inschrijving in Assign6 Certificaten van Dito6 Polen, Certificaten 4 Dito Aandeelen met Loting fl. 300 Dito dito 500 Prüissen, Loten van 50 R. Qostenruk Oblig. Weener Bank 5 pCt. Idem4 Oblig. Metalliek 5 Idem 2 Aandeelen 28 Mei 1834 500 Idem 1 April 1839 250 Napels, Certii'. bij Lam. en Bouw. a 5 pCt. Brazilië, 5 Mexico 5 Amerika,6 Dito Bankactiè'n Griekenland,»5 Venezuela,2# Koers van het Geld: Prolongatie 3pCt. Beleening 3#pCt. Wissel-Disconto 4 pCt. Laagst.koers. Hoogst, koers. 42# 42# 48# 48# 64# 64# 63 63# 62 62# 64# 32 32 32# 8# 8## 8# 16 16# 6# 6 1 °u 92# 93# 92# 80 80# 69# 70 69# 69# 80# 81 51# 51# 51# 51# 100# 55# 55# 28# 29# 67# Gebleven. 421 48}# 64# 8# 16 A 92# 69# 29# Te Leydcn ter Boekdrukkerij van J. G. LA LAU.

Historische Kranten, Erfgoed Leiden en Omstreken

Leydse Courant | 1848 | | pagina 4