FIN ie l'Eiepoii ie la situation it l'Éinpire, pr/senti
au Corps- legislaiif dans la siantt du Juin, par
SExc. U. le Comte Montallvet, Ministro de Vinti-
rieur,
TRAVAUX D E PARIS.
Le canal de I'Ourcq et la distribution de ses eaux .dan's lès dlfrérentes
parties de Paristont 'l'objet d'one dépense de a,500,00® francs par. an.
Dans quelques anndes ces travaux seront complétemeot kcbevés. Péjk
tolxante fontaine» répandent les eaqx de l'Ourtq dans les principalis qme
tiers et raarchéa de la capitate. L'eau y arrive et les arrose c.öptinnclle-
wupc- La Seinela Marne, l Yonne et I'Oise, soot l'objet de uivapx
qnsi(Vr>-bl.es popr améliorer lent navigation. La conpore de SaintMa.ur
qui sera ache'véa l'innée prochaine, abrégera la navigation de la Marne de
cirq lieuea, et donnera des eanx pour de nombrenses usines. Les dclnses
dtablies an Pont-de-l'Arche, a Vernon et b faciliterqnt la navigation
dtf ladSeine, et 'd'antres écluses la prolongent josqu'k Troyts et h l'Anbe.
Les ponts'de Cboisy, de Besons et d'Iena, facilitent les communications
on conpourenrh l'embellissement de la capitate.
Le Louvre s'acheve; on abat cette qnantité de maisons qui se tronvent
entr'e le Lonvre et les Tnileriea. Ure seconde galerie'rénuitlca deux palais.
M A R I N E.
Nans avons perdu la Gnadelonpe et l'Iale-de-Fraree. La volóntd de ie.
conrir ces colonies ne devait point faire tenter la sortie de nos escadres
dans l'étst d'infériorité relative cü ellet se trouvaient.
Depnis la rénnion de la Hollande, ce pays nons a fónrni dix-mille mate.
lata et treize viisseanx de ligne. Nou» avons des flottes considerables
dans l-'Escaut et Toulon. Des divisions de vaisseanx, de ligne pins on
groins fortes, sont dans ses différent ports, et quinze vaisaeaux snr les
chan'tiers d'Anvers. .Tont y est dispose de manière 1 ajouter chique an.
Ode nn grand nombre de t'itimens de gaerre "I notre escadre de l'Escaut.
Denx vaisseanx de ligne sont en construction i Cherbourg, et l'approvi
sionnement en b.ois et en miterianx de toute eapèce y est si considerable,
qye nous en pouvona mettre cinq snr le cbantier avant la fin de 1811. Lo-
piept, Rochefort, Toulon, ont tontel leurs cales occupéts. De nombreux
vaisseanx se constru'sent k Veiiie. Naples devait, snivant lei traites,
gvpir neg te tnitéc six vaisseanx de ligne 'et six fregates. Ce royanmè ne
les a paa. L« gouvernement de ce pays se convaincra de la nécessité de
féparer cette néglig-nce.
Nos ressqnroes, "nette na tigation interïenre snffisent pónr porter en pen
d'années lp materiel de nOtre marine in méme point que celni de nos cn-
pe.mis.
Les eisals fai s snr la conscription maritime ont réussi; les jennes gecs
pc 18, 19 et go ans mis k bord de nos vaisseanx monrrent la meilleure
vplonté, et »e /ormeot- rapidement. Les fréqnenres sorties de nós esca
dres, Ie etbotsge les évolutions de ros'finttes'et flsttilles dsns le Znider*
tée1'Éscan'. et nos redes ont fait faire k nos jennes cöhstrits des pro-
grès qui donnent lien de concevóir les meilleures espéraoces.
G U E R R E.
En noe arrée la plupart des places fortes de l'Espagne ont été prlsea
apiis des sieges qtii honorent le génie et artillerie de l'armée frangtise.
'Flua de decx-cenis drapeatx^ qnatre-vitrgts-inille prisonniers et des centai.
nes de piècea dé canon ont été enlevés anx Espagnols dans plusieurs ba-
tailles rangées. Cette guerre tonrnait k sa "fin, lorsqne l'Anglérerre, sortant
de s» politique accontnmée, esr venue ie présenter en premiète ligne. II
ést facile de prévoir le réshltat de xette 'lift téet d'en comprendre tolls lei
«fiets sur Tes 'déstins dn Monde.
La population de l'Angletefre 'ne 'ponvt'nt snffire.k l'occupation tj'e's da tut
Indes, de l'Amëriqne et de plnsienrs établissemens daps la Méditeuanée;
la défenae de l'lrlinde et de sea prcpre» rdtei; anx garnisons et «oX
équipages de ses imménses 'flottes, k Ia consömmation d'hommes d'une
igoerre opiniltre soutenue contre la .France dans la péninsule espagnole
bien des chancé» sont ponr nons, et l'Aogletérre s'est placée éntte la
ïuïne dé sa po-ulationsi elle persiste k soutenir cette gnerre, on Ia ton-
tesi elle l'abandonne aprês s'étre si forrement inise en avant.
La Francfc a 800.000 hommes sons les armes; et ló-sque de ponvelles
forcesde nonvelles armées marcbcnt surl'Espague poqr y combkttre pos
érerncis ennemis400,000 hommes, 50,006'ebevaux rcstent dans notre in-
érieur, sur cos cAtessur nos frootièrcs, préts k se porter k la défekse
de ooa droits par tont oü ils ponrraient se tronvér menacës,
Le syrième continental, qui se suit avec la plua grande constante, sap
pe la base des finances de l'Angleterre: déjk 6on change perd 33 pour iqo;
'ses colonies sort sans déboncbés poUr lenrs productions; la plupart de ses
Jabriqoes sont ferméesEt le systéme continental r.é fait qoe de
kaltr'! Sufvi pendant dix ans11 soffirait senl poor détrniie les ressonrccs
de l'Angleterre.
Ses revenus ne sont pis fondés snr le prodnlt de son sol, mils sur ie
jjróduit du commerce du motf/te'; dè"s 31 présent ses compfoirs sóut k mói»
tié fermés. Les Angliis espérent ep vaia du bénefice du tems et des éve-
Siemens que' leurs psssious allument, que des débouchés s'ouvriroat pour
leur commence. /r
Quant k la France, le système continental n*a rieu cbéngé k sa positions
nous étiocs depuis dïix aus sans commerce maritime, et nous serons enco
re sans_ commerce maritime. La prohibition des merchandises, anglaises sur
ïe continent, a ouvert ua débouché k nos manufacturesmais celni-lk lèur
manquerait que la cousommation de TEmpire leur en offre un rais.oonable
c/est k nos fabriques k se régler sur les besoins de plus "de 60 m llions de
consommateurs.
La prospérité du tréshr impérlal n'est pas fondée sur Je commerce de
l'univers. Plus de 900 millions, qüi sont néeessaires ponr faire Face auz
dépenscs de l'Empire, sont le résultat d'impóts directs ou indirects natu
rels. II faot k TAngleterré, pöur solder ses dépenies deux millarda; et
ion revenu propre ne pourrait pas lni en foornir plus du tiers. Nous
croiröns que l'Angleterre pourra soutenir aussi longtems que nous cette
luttelorsqu'elle aura passé plusieurs années sans emprunts, aana consoli
dation de billets de l'échiqnier, ei lorrque ars paiemens se feront en at»
gent, ou dn moins en papier échaogeable k volonté.
Tont bómihe faisosnable doit étre persuadé que la: France peut reste?
dix ana dans l'état actuel saus éproüver d'antres embarras que ceux qn'elie
épmuve depu-'s dix ans, sans tugaenter sa détte, et en Faisant face 3 tou-
\is sc9 dèpenses.
L'ADgleterre doit chaque année de guerre empjunter 800 millions, ce
qui, en dix ans, fersit hüjt milliards. Comment concevoir qu'elle puis se
parvepir k supporter one augmentation de contributions de 400 millions
your faifé face anx inrérêts de aef emprunts, ellequi ne peut sufllre.au.-
jourd'hui k ses déperses qn'en empruntant ffoo millions cbaque année? Le
systéme tctuel des fin.ores de l'Angleterre ne peut être fondé que sur la
paix. le? systênie8 de finances, basés sur des"empruntssont en ef-
,fet pacifique.s de leur nature,, pnjsqu'emprunterc'ei6 appejer >e§ ressour-
ces de 1'avenU fu1 >.ecQurs -d?s ^esoias présens. Cepeodant l'administra-
tion actuelle de- 1 Apf eterre a proclamé le principe de la gnerre perpé-
tuelle; eest POffiXhe si le chancelier de réchiqnier avait annoocé qu'il pro-
ppf.pr3 d^i\s q ielques années ie hUl de lih-baoqufjonte. IJ est en effet ma-
Jlvdmjnqusu.put démortré que vooloir pourvoir aux dépenscs avec 800 nail
lions d emprunts annuelsp.'est déclaré? que dairs quelqnes annèes on n'anra
plu* d anrre ressource que H banqueröute. Cette observations frappe cbsque
four les hommes clalrvoykns; k cb*que campagne, elle deviendra plus frap
pante encore pour tons les capitafistes.
Nous «Oïume? k la quatrième tnêfi *d^ la gperre d'Espague: maia ne
'Ant-C<: roeme qQ*aPrés quelqiyrs camo»enes l'Espagne sera soimise et les
Angiajs en seront chassés. Que qnelques années pour consolider lc
grand cirpire et. assure- I4 tranquillité de aos eafans Ce n'est pas que le
gonverremenr nc dés! e la paix; mgis elle ne peot se faire rant que les af-
#iire> de I Ang.crerre seront dirigées par des boicmes qui toute leur vit o*t
.f P'0'6*51 ou de a gnerre perpéruelle^t sana ga^anrté; que «etait eerte
x 'X pour ia France? Au bout dc deux ans, le« flottts anglaiaes arréic»
SLOT vaif bet Ver/lag wegers den Jlaat des Ryk; aan pt.
Wetgevend Ligckaam in de Zitting van den $9-y'rugopsti,
gelegd door Zyne Excellentie den Gr aef Monulivü Minil.
ter van binnenlandfcbt Zaken,
WERKEN VA» -f A8Ï8.
.Hat Kanaal van de Onreq en de verdeeling van deszelfs Wateren ,.in de,ver.
ï<;biHe«(ie gedeelten van Parys, Zyn het voorwerp van eene uitgaaf, ya,
•a,500,cos Franos jiarlyki. Binnen eenige Jaren ïnllen deze Wetken geheel
voltooid zyn. Jl-eeds verfpreiden zeitig Fonteinen hei water vap de Outcq jj
,da vooroaattrilï Wyken en Markten der fioofdftad. Het Water koomt er ge.
dsrrig a mi op-bafproeit het. De Se fee dp Mainede Yopne en de Oifezyj
hst vojMjyerp yap aanzienlyke Werken om' hnnne Scheepvaart te verbeteren,
^e.d.oorfpyaiag van St. Matlr, die toekomendéjmr afgemaakt zal zyn, zal de
Scheepvaart vip de Marne vyf mylen verkorten en Water geven voor tilry.
Jtèa WexkRlaAlfen. De Sluizen, gemaafiu'.aan "de Pnnt-dei'ArCbete Ve't.
non en te znllen de Viart op de Seine gemaklyk- maken, en
andere Sluizen verlengen dépzelven tbt aan Troyes en l'Anbe. De Bruggen
van ChoTy, van Bcfon; en van Jena maken de commnnicatie gemaklyk et
werken mede tot de verftaaijing der Hoofiftad.
De Louvre Wordt voltooid, efi die meenfgte Hmizen, welke tnifchén da
'Lonvre ja (je Tuileries (louden, worden afgebroken. Eene tweede "Gallery
veieetfigt beide Paleizen.
M A g. - I N E. ,.j
Wy hebben Gnadeloupe en fsle-ife. France We doren. Be wilom die Co.
lonien by te fpripgenmoest het uitloop en niet daen beproeven van onze Ei.
'quadera in den (laat van betrtklyke miuderheid, waarin zy zich bevonden.
Sedert de yereeniging.yan Bolland beeft dat Lipid ou» ti.n duizend Mattoo.
zen en dertien Linie .Schepen geleverd. Wy hehheo in de Schelde en tt
Tóulon aauZle.lyké Vloten. In de vcrfcluUende.Bavena zyn meer of nij
'fterkc diVifien Linie.Schepen, en yyftien (laan er te Antwerpen op Stapel.
Alles,is djar.zo geCcb\fct cup 's Jaadyjta een grooixaural Oorlog - Schepen by
ons Es4oader van de Scb'eldè te Voegen. Twee Linie-Schepen worden er te
Cherburg gebotiwd, ép de vonrraid van Hom epMaterialen van allerlei aart,
is er zo aantiierklykdgr wy er yj^ voor het einde van iStr op Stapel kttnnca
zetten. Lorient, Rochefort, Toulon hebben alle bunne Hellingen Bezet.
Talrjke Schepen wgrdep te Vyne'tien gebouwd. Napels moest, overeenkom;.
tig de Traaiteb, dit Ji.ar zei LonieSchepen en gate Fregatten hebben. Dit
Konicgryk heeft ze niet; dr|ze.lfs .Gonveruejueiit zal zich a vertui gen vaa
de copdzaaklykbeid om deze achteloosheid te herUellea.
Onze brocren onze binncnlaadfche Vaart syn vpidoende om binnen weinig
Jaren het matetiëelé onzer Marine op dezelfde hoogte te brengen als die onzer
Vyandcn.
De ptcèven genomen op de Zee-Confcrlptie, zyn peflasgd; de jonge Lie-
den van 18, 19 en 20 Jaaren san booid onzer Schepen, toonen den bcstea
wil en vormen zich fpoedig. Het dikwyls uitlocpen onzer Esqoadersde
Knstvaari, de evqlntien vin onze Vlpoten en Florlües in do Zuiderzee, de
Schelde en onztRheeden hebben onze jonge Confcrits vorderingen doen ma
ken welke reden geven op de beste hoop.
OORLOG.
In een Jaar tytis zyn de meeste Vestingen vin Spanjen genome» gewor.
den, na belegeringen, welke de Genie en de Artillerie van het Franfche
Leger eer aandoenrotej dan twee honderd Vaendelstagtig duizend Krygs.
gevingenen en honderden Rukken Gefcbut zyn den Spanjaarden ontnomen
geworden in verfebeide geregelde Veldflagen.
Deze Ooriog liep ten einde, toen Engeland, van zyne gewone Staatkunde
afwvkende'; zichih de eetfte lipie is komen vertoonen,; Her is niet moéilyï
het gevolg van dezen 'wörftelftiydye voorzien, en er alle de aitwerkfelen op
de iörgevlllep der Waereld van te bevroeden.
.Engeland» bevolking niet kunnende toereiken tor bet bezetten dér beide In'
dien America en ve-le bezittingen in de Middelandfche Zee, tot verdeedi-
ging van Ierland en'détzelfj eigene Kastentot hét 'Girnifoen en de Eqnipa-
gie zyoer onte'.baare VJootentptdewegfmeitiog van Manfcbsppen dooreenen
bardnekkiges Oorlof in het Sptansch Schier-Eilandtegen de Franfchen ge
voerd zyn veele kanfen vont ons, cn Engeland heeft Zich geplaatst tnsfehen
den onderging zynei bevolking, zo 2y in dezeti Oorlog vqlhsrdi; en dtfehsn.
de zo zy dien opgeeft, na zich zo zehr te hebben doen zien.
Frankryk beeft 800,000 Man onder de Wapenen; en waaneer nienwe m»g-
tennieuwe legers tegen Spanjen sanrultlen om ër onze eeowige Vyanden te
bevegten, blyveo «oo.Oöo Man, 50,000 Paarden In ons bindendeop onze
Kusten op onze Grenzengereed Om zich ter verdbcdlging 0n2er Rechten te
begeven, overal nnar dezelven mogten bedreigd worden.
Het fystema v«n bet vsste Land hetwelk met de grbotde ftsndvastlgheid ge.
volgd wordt, ondermynt den grondflag der Geldmiddelen van Engeland: reeds
verliest zyn Wisfel 33 per Cent; zyne Colonien hebben geen vertier voor bare
koórtbrengfelen; dé meesten zyoer Fabrieken zyn gefloten. En
het fystema vzn het. vaste Land is trair koet geledenbegonnen I Wattneer het
tien Jaren igter elkander gevolgd wordtzon het alleen genoeg zynom de
hulpbronnen van Engcjand te vernielen.
Zyne inkomften zyn niet gevestigd op de voorbrengst van zyncn grond,
maar op dKe opbrengst van den bsncle! der wrerqldvan nn af zyn zyne Kan
toren ten h'lven gefloten. De Eiigelfchen hopen te vèrgeefséh op het voor
deel vin den tyd en. d?t gehemtehiafen, welke linnne driften doen ontbrac.
den, dat tr zich p£tfen van vertier voor hunnen handel zullen opinen.
Wat Ftankryk betrefthet fyftema' van het vasre Land heeft niets in zyne
gefteldheid veranderdSedert tien Jaaron waren wy zonder Zech-ndelcn wy
zullen nog zdoder Z-ehardel zyn. Het verbieden der Bngelfche Goederen
op het vaste Lsnd heeft Voor onze- Minufsanren een vertier geöpc-uddoch
indien ook dit hun ontbrak zal het vertier binnen hèt Ryk dezelve •••etig
verfchaffen: Onze Fabryken moeten zich naar de behoeften van Weer d«n
So Millioenen gebruikers regelen..
De welvtirt van de Keizerlyke Schatfciat js niet gegrond op oen Koophan
del van bet heelal; meer dan 900 MiHioenen, die benoodigd zyn om de nlt-
gaven des RykS te voldoen, z^n het gevolg van dirrfte of natuurlyke indi;
refte belastingen. Engeland heeft voor zyne nagaven twee dnizebd Milliocii
noodig; en zyne eigene inkomftèn zouden hem niet Meer dan een derde hier
van kunnen leverei. Wy gelooven dat Engeland even lang als wy die wot-
fteling zal kunnen uithouden, wanneer het verfcheiden Jasren doorgebrigt
hebben, zsl zonder leeningeu zonder confolidatie van Banknotenen Wanueét
zyne betalingen zullen gefebieden in geld, of tên minden in pipier, hetwelk
naar willekenr wisfelbsar is.
Elk verdandig aian moet overtnlgd zyn dat Frankryk tien Jaaren in den te-
génwoordigen ftsit blyven kinzonder eenige andere hindernisfendan die,
Welke het federt tien Jaaren ondervindt, zonder zyne fchuld te vermeérdere'n
en mer alle zyne nitgiVen te voldoen.
Engelad» moet elk Oorlogsjaar 800 Millioenen teenenhetwelk'In tien Ji«-
ren agt duizend Millioenen bedragen zonde. Hoe is het te detfken dat het
eene vermeèrdering van belastingen vtn 400 MiHioenen zal knnnen dragen,
om het hoofd te biedea san de intresfen van zyne Geidleeningendaar het
thans zyne qitgxve niet goed kan maaken dan door 'sjaarlyks 860 Millioenen
ie leenen? Het tegenwoordig Finantie-delfel van 'Engeland kan niet dan ap
den Vrede gegrónif zyn. Alle de Finsntïe-ftelfels, op leeniogen gegrond,,
zyo'indtrdtad vrekdftam van aatt;om.dat leeneneenhnlproepen is. derbron.
een van het toektfmènde voor behoeften vso het tegenwoordige.Onderras.,
fchen heeft her tegenwoordig bedaar van Engelatfd het gronddelfel va£ den
altyddufenden Oorlog vérklasr»; dit ileven of de Cancelier van den Ex-,
chequer had aangèkoedfgddat hy binnen eenige Jaaren de Bill vtn het Ban
kroet voorleggen- tal. Het is in dé daad wiskundig aangetoond; dat in de
Hitgaven te willen voorzien met eene jtarlykfcbe leening van 800 Millioenen,
is te verklaren, dat men hinuen eenige Jaareo geen ander hulpmiddel hehbcis
zal als een Bankbrenk. DeZe Opmerking treft diaglyks de klaarziende meü-
fcben: by elke Veïdtogt, zal dezelve nog treffender Voor alle de Capitalis-
ten zyn.
Wy' zyn In het vierde Jaar des Oorlogs van Spanje; maar al was het zelf»
eerst na eenige Veldrogtenfpicjen zal onderworpen en de Eagelfcben et
uit gejaagd worden. Wat betekenen eenige Jaaren om het groote Ryk te hé-,
vestigen en de rust onzer Kinderen te verzekeren? Her is gecozins dat het
Gonvernement den Vrede niet verlangt; doch dezelve kan niet gefloten wor
den zo lang de zaakeo van Engelmdbeduurd zullen worden door mannen
welke hnn ginfche leven belydenis gedaan hebben, van den sityd durenden
Oorlog: eri wat zoude, zonder waarborg, *i Vréde voor Frackryk zyn? Na-
