gazette L E I D E. N°, 8t; LEY D SE C O R A N Tv D E F R A U S C H i R E f Z'ERR Y K. /v°. iSii* IUNDI U 6 JU1LLET. EMPIRE FRANCAIS fltR 1 S Is 3 Juiller. Après Audience que Si M. TEmperear et Rol 111 donué diminche passé au Palais des Tuleritsit y a ea grande parade er revue de tous les Corps de 1« Garde ImperÜalt et dea I tuties Troupes, qui se trouvaitnt 4 Paris oo dsos les eo vlrons. II y avait 4 ceite parade plus de 30 mille hommes. Bile 4 durd, milgré une plnie ahoadante depuis deux hehres jusqu'tprès bait heares 4a i»ir. V S. M. y a doptié des Aigletau trolaième Regiment des Grenadiers de la Cirde; to premier Regiment dea ChevasX-legers de la Garde; au deuxiéme dito; an Xjë d'iufanterle legert; an leje1145, logs et lafie dTnfanterie de ligoe, 4 f'o'otftme Regiment de Hussars et «u 14e Regiment de Cuirassiers, jamais revue u'attlra pins de apectateurs et n'offrit one plus belle rdunion dt braves de tóute arme, fc M. I'Impératricn éioit a ane dea fenétres du palaia. Exposé it la situation de VÈmpireprésenté ,an Corps-ltgit- lettf dans la siante du 59 juin, par S. Exc. éi, ti Coatte Montalivet, Ministro de I'Intérieur. MESSIEURS! Depuis vutre dernière session 1'Empire a'est aeera de seize départe- Hem, de cinq - millions de population, d'un terriraire dnnnant un revere de cent millionsde troli-ceat litues de cótes et de tons lenrs moyens mariti mes. Les embouchures du Rhinde la Meuse et de l'Bscaut n'étaient point frinyaises: la circulation de l'intérieor de I'&mplfe étalt génée; les produc tions des' départe mens de son centre te pouvtient arriver 4 la mer que sou- Discs 4 des douanes érrsngères. Ces inconvéoiens ont disptru pour toujours. L'arsenal miritimc dé l'Escsut, auquel se rattachefit taat d'êsoérancesa re- fit par-!4 tout Ie développement qu'il doit avoir. Lea embouchures de l'Ems, du Weser et de l'Elbe mettent en notre possession tout les bols que loursit l'Allemagne. Les frontières de 1'Empire s'appulent sur la Baltique et ayattt alnsi une communication directe avec le Nord, il nous sera ficile d'en tlrer les tricures, les chanvres, le cnlvre et les autres mnnltiitns tteVa- les dont nous ponrrons avoir besoln. Nous reunissons anjnnrd'hni tont ce que próduisent ea objets qui entrent dans la construction des vaissetuxla Prance, l'Allemigne et l'Italie. - -r; .4. Le Simplon devenn franytls, nous assure nne nouvelle communication avec L'Italie. La véunion de Rome a fait disparaltre l'lmermédiaite fichenx qui «e tron- vair.eutre nos armées dn nord de l'Italie et celles dn midi, et nous a don- ai! sur la Méditerranée de nonvelles cötes ntiles et nécessaires 4 Toulon cnmme celles de TAdriariqne le sont 4 Venise. Cette réunlon porre encore avec elle Ie double avantage qne les papei ne sont plus souverainset ne sont plus étrangers 4 la France. II oe fant qn'onvrir l'histoire pour se sou- venir de tons les maux qu'a faits a 1* religion de confusion du ponvoir tempore! er du ponvoir splrituel. Sans cesse les papea one sacrlfié les cho- ats saiutea anx chosea tnmporelles. Ce ti'est pn le divorce de Henri VIII qui l séparé l'Angleterre de Ro me; c'eet Ie denier de St. Pierre. S'jl est svantagcnx 4 l'étar et a la religion qne le pane ne soit plus sou- Verain, il est également avantageux 4 1'Empire que Tévéque de Rome, chef de ttotre Egliss, ne nous solt pas drringer, et qu'il réunisse dans son coeur, 4 l'amour de la religion, celui de la patrle, qui caractérlse les 4mes élevées, C'est d'aüleurs le seul moyen de rendre compatible la juste influence qje doit avoir le pipe siir le spirituel avec lea principes de 1'Empireqn se ptrmettent pas qn'ancnn éviqae étranger puisse on doivt y exercer quels qa'icflutnce. R E L t G O N. L'Empérenr est satisfait de I'esprit qui nnime tout 'son clergé. Les soins de l'adminiatratfon se sont portés sur les bésoins des diocésés. L'établissement das écoles secondalres ecclesiastitjuesvnlgiiremen appelées petits sémlnaires la fondatlon de beauconp de grinds sémiaaires pour les études plna avancéesle rétabllsiement dea égllaes par-tout oh elles avaient été déuuites, et l'achevement de plqaienra grandes métropolas dont la revo lution avait iqterromp* li construction, sont des prenves manifeste* de l'In- térêt que pórte le gonvernemenr 4 la (Mendeur dn cnlte et 4 la nrospérlté de la réligion. f Lts dissensions reljgienses, suite de Ms troubles politlqnes, out entière- ment disptru; il n'y a plas en France que des prétres dans la cottomunlon de leurs évéqnea et rénals dans lenra principes religienx comme dsns leur attachment au gouvernement. Vingt-sept évéchés étant depnis longtema vacans, et le pape syant refusé 4 deux époques différentes, de 1805 4 1807, et <fe 1808 jusqu'4 présent, d'exécurer les clans,ts dn concordat qui l'obligent 4 initltuer les evéque* notq- tnés parTEmpcrenr, ce refns a fendn nnl le concordat; il n'existe plus. l'Em- pereur a done été obligé de convoquer tons les évéques de l'empire, afin qu'ils avlswseaft aq moyen, de ponrvpir anx siéges vacans, et de nómmer 4 eens qoi viendrileÈt h vaqner, cooformémcnt 4 ce qui se fsisait sous Char. Itmsgnt, sous salnt Louis, et dans tons les siècies qui ont précédé lé con cordat de Franqois Ier et de Léon X;. c4r il est de Tessence de la religiéh catholiqae. de ne ponvoir.se passer du ministère et de la mission des évéques. Ainsi a ceasé d'exlster cerce famenie transaction dé Franqots Ier et de Léon X, cotrtre laquelle l'église ,1'dDlverJité ef léa éon'rs sodvetaiués feut ai longtcms réclamé, et qui a flit dire «trx pnbüciate'a ét tux magistrats dn terns, que le roi et Ie pape s'étaient cédé ■mntuellement ce qui n'a^partéoslt si 4 l'un ni 4 l'antre. C'est désormtis tux deliberations dn concile de Paria qu'est attaché le sort de Tiplséopit qui sara tant d'inflnence sur celul mêine de la religion. Le concile décideri si la France sera, comme l'Allemigne, sans épiscopat. Au teste, a'il a exlsté d'attres divisions entre. TRinpereur er Ie sonverain temporel de Romeil n'en a existé Incline entre l'Emperenr et le pape, com me chef de la religion, et il n'eit rlen qni puiase porter Ia, moiadre inquie tude dans les xmes les plns tlmorées. O R D R E J.UjD I C I A I.JR. B. Ou avait séparé la juatice civile et la justice- crimitrelle; la talgistrature ne Poursuivait les déllts que lorsqu'ils lui étaient signalgs par la police. Le dernier code qne voua avez adopté t réuni Is justice civile et la justice cri- mtnelle; 11a iustitné des conrs impériales investies du droit de pnursuivre et d'accuser, et les a trméus de toute la force-nécessaire pour faire exéeoter' les leis. Le mtiotien et le perfectiorsetrent du- jury, la conlrouiation de> •emoios et la publlcité de i'ioatruetlan ent rasretblé ét qu'avaieni de lor- 1 ancien et le ncavéav aytiéme. UAANÖAXl ten JULi. PARYS den s July. NtMe «udiantlevóofledén Zondag door Z. M, dei Keizer en Knoing in het der Tu-lkriei verleendia er gröote Pas rade eo Revuo gaweesr vto li le de Corpfea der XeiZerlyke Garde ei' der overiire Trtiepen, ila Zich Ift Parys pf in de ommeltreeken bevip. den. Kr was op deze Parade over de 30 duizend-Man. Dezelve beeft in weerwil van een zuraareo-Régsnvan twee uuren tot des avonds na agt uurea geouurd. Z. M. beeft aldaar Arcaden gegeeven: aan het 3de Regiment der Grenadiers viq ddOirae; sab het ift:Reginf,ent iigte Paardén vande'Garde; aan bi: ede Re ginaentdira; a«n het 33de llgte Infanterie; aan bet rajfte, isgfte, tasile en lafifte Reg.itlnfenterle van linie; aan hét rrdc Regiment Hnaftrei, en aan bet 14de Regiment Cuirasöers. Nimmer beeft eene Revue meer Aaufchc.iWers wt1 zich getrokken, noch vertoOndè bene grootere vereedigiag van dapperen, van alle foorr van Wapenen. Hiire Msjefteit beeft alles alt een der Ramen van bet Paleis bezlgtigd. Vsrjlag wegens den plaat des Ryks -, voor bet Wetgevend Ligebaem in de Pitting van dei 59 Jnuyopengelegd-door Zjne Excellent» den Grasf MomjltvetMinister -ven binnenlandfcbe Zaken. M Y N E W E E k E M, Sedert uweliatile zirtif.gis hetRyk met zestien Departementen, vyf millloenee Inwoners, eed grondgebied dit eenihfcomen van honderd Millioen opbrengt, en eene uitgeftrektbeid van'drie hbbéerd myleo Zeekust, benevens alle derzelver middelen eo kragren ter Zee. vergroot. De Monden van den Rhyn de Maai' en de Scheids waren - geen Frtcsch Grtradgcbiedde omloop van Goe. deren in het bisncnile dei Ryka waa belemmerd; de voortbrengfeleo van éee- zelf- mlddelfteDspafttmtnten konden de Z>-e nier hereiken zonder sin vreem de Toilers onderworpen te zyn. Deze cagemakkcn ,tyn voor altyd épgebeven- Het Zee.arfeoaal vsn de Schelde, waarop zo veile bekotecde uitzigren zyn ge vestigd, heeft das-door de vryê oniw.kksling verkrc.-sn die het van noden heeft. De Monden vin de Ëems, deu VVeieren dcjEIbe dellen a ie de Boa,- fcheu, dié Duit,chlaod bezit, igr ome mtgt. De Grenzen van hetRyk deunen tegen de Onsr,Zee, en tiro eene regeitegte gemeenfehap met bet Noorden hebbendé, zullen wy iigtelyk de Masten, de-Henntp, het Koper en andere be,-, boeften voor de Zee, welke wy mogen noCig hebben, van daar kunnen trek ken. Wy vereenigen thans In ons zelve alle voorwerpenIn d.o Scheepbouw te par komende welke Frmkryk, Dniischlaud en ttaiie voortbrengen. De Simplon Fransch geworden zyitdeverzekert oqs eéne nieuws gemeen fehap aicg Italië. De inlyviog van Rome heeft dien lastlgen fcheidsmuur doen Verdwvnén die er rusfehen onze Legers van het Noorden en van het Zuiden van Italië beflood en heefi ons aan de Middeiandfche Zee nieuwe Kusten gegeven, even zo nuttig en uuodztaklyk voor Youlon als d.ie van de Adrfatifche Zee her voor Venetië zyn. Déze vereenigirg brengt nog bet dubbele voordeel met zichdat de Paüé-'. fen geene fouvereine Vorsten eo dat zy voor Fraukryk geene vtéemdelingeu meer zyn. Men behoeft de gefchiedenis Hechts te openen, om zich al.het kwaad te herinnerenhetwelk de vermenging van de tydelvke met de gtestejyke magtaac, den Godsdienst gedaan beefc. Onophoudclyk hebben de Pmafén dé heilige aan de tydelyke belangen opgeóffïrd. Het was niet de echtfcheiding van Hendrik VJfl, waardoor Engeland van dé Kerk van Rome is afgefchenrrl- de S't. Pleters Penning heeft dat gedaan. Is het voordetlig voor den.Staat «0 den Godsdicost, dat de Paus geen Wae- reldlyke Vorst meer zyhét is vóór bet Ryk even voord-ellg, dat de Bisfcbcpi van.Rome het Opperhoofd van onze Kerk, voor ons geen vreemdeling zy, tg itfiyn'hart, met dé liefdé voor den Godsdienst, de liefde voor het Vaderland, het kenmerk van verhevene Zielen, verCenlgnn. Dit is duren boveo het ecnige middel, om den bilNken invloedwelken de Paus op de Geesrelyke zaken be hoort re hebben, beftaanbaar te maken met de grondbeginfelen dea Ryks wejké niet duldendat in hetzelve eenig vreemd Bisfchop den minsten invloed kaü en mag hebben. r- e O D S t N S f be Xeizét is té vredan over deo geest, diezyoe geheelsGeéstelvkijreidbezlelf, De zorgen-der Regering hebben zich rot de behoeften der Bisdommen qirge- ilrekt. De 'oprigriog van Kerkelylre fecondaire Scholen doorgaans kleins ft mi-, narien genaamd, het dichten vsn vetle rroote Scholen voor de verder gevorder de Studiën, het berdellen der Kerken allerwegen, w*ar dezelve vernield wagen e: 1 en het voltooijen van verfebeidene proote Hoofdkerken, waarvan bet bonwéu door de omwenteling gédoord wé?; zyn ooenbfsre'bïWyzeu der beiangdelliag van het Gonverncment in den luister van den Eerdienst eo in den voorfpoed van .den Godsdienst. De Godsdienstige gefcbilien, dat gevolg ofizer Staetkundlge onlusten, zyn ge-. hèel verdweenen. In Fiankryk zyn geene Priesters meer, dsn in de gemeen- fchap hunner BisCcboppea,.en die eyen eensgezind zyq In hu-ine Godsdienstige grondbeginfelen ais in hunne verkleefdheid ssu het Goovernetfient. Daar ér federt lahg zeven - en - twintig Bisfchoplyke Zetelt ledig (Ion 'de ett de Piot,iét twee ouderfcheideue tyden; van 1803 1807, eq van 1808 rot heden, geweigerd heeff de vrorWéariden te vervhiien van hetConcdrdilr, weltt hemrVéfpIi^ttei> de Bisfchoppen-tan te ftellenr die dpor den Keizer benoemd zyn; zo beéfr deze weigering het Concordaat vernietigdhet brilsat nier meer. De Keizer is derhalve verpligt geweéét," öm 41 de Bitfcboppeu des Ry'rs bya, een foepetf, op dgt zy HiTn gevoalen ultbragten over eeo middel om d; cpenv (lianBe Zetels te vervullen, en die, welke opehvallen mogteote voorzi e,. oveteeoliomflig met het geen onder'Ks'rél den Grooten den Heiligen Lodewvk'g en in alle Eenwen vöór het Concordaat vao Fratipdis I, en Leo X, gcfchlcddc wsnr'H'rt Igten wezfnlyfepubt iwden Othoiyken Godgdieost-, dat mes den dienst en de zending der Bisfchoppen nis: ontberen kaOi Zo hééft -dfts die betnchte' TianstAl» van Fituyois-I. en Leo X oprehoudeü tebeftata, vfiar tegen de Kerk, de Univetfiieit en de hoogde Gerechtshoven- Zo léngenityi infpraak g-dran hebben, en die de Schryveren over het Stiate- reckr'ea de Overheidsptrfonen id der lyd.hetft doen zéggen,; dat da Koning cri de Pang van'.vtederzyben zaaken.hidden sfgeftaao.die noch aan den eesen noch aan dea ander tochehbotdqniAao.de raalpleginfen Van Bet Concilie vau Prrys zal van nu af aan het lot afhangen der Bisfohopiyke waardigheid, die zo veel ipvlóeds ob>dit vaVdeir Gndadiorsi zéisifc hebben zal. Her Concilie z-t bei flisfen, of Fraukryk, even geLyk Duitacblaud, geene Bisfchoplyke waardigheid, zal kennen. Zo er, voor bet overige,tösfcBea den Kéizer tb de# waereldlykfr. Souve-e!t van Rome andere vérfchillen btftnn hebben, er.hecft er geen het mtojlc pliaté-- gehad tüsfcbcp d,en Kcizér ep tusfehén deo Paus ala Oppe-hoofd vaa den Grds-' dienst; én ér is niet* wtar ovér de godvjéezendRe zielen zich it) het aisilf behoeven te bekommefeü. c i ÖRDÉ I,Fl'DE RÉCHTSPLEGÏNiSr Meh hid dé Civiel# *h Crlmiqetle Rechtspleging vaa elkaedéf geféhéideo dé overheid vervolgde geene misdryven, dan w-nucet dezelvè door de Folii!* wargn aangewezen. Het laatfte Wetboek,, hetweik, gy hebt gaogennmeqheeftr de Civiele en de Crimineels recfiiplefin# Veréeni|d; het hééft Keizerlyke Cé- rechrabovch iqgeficld die beklcèd zyn cigt het récht bt& auktyëtc-fl te-.dOfn éri om te vervol gén en heeft tori met alle oöodlge m>g: -ott^ de Weitrn leidseii- uitvoeren VoorzieS. De hintthavljig ets vol masking V.rn, rfqf Juryl ét Heiboe ren der J[-tuigen te'gén elkander, efi de openbaarheid vaé den Rechtghzndai Hnét- eemlgen in zich al Dcc goede xit bet oude cn het nieuwe ftelfel,

Historische Kranten, Erfgoed Leiden en Omstreken

Leydse Courant | 1811 | | pagina 1